Ragouj enflamme le théâtre de Hammamet — Hommage à Kafon, entre larmes et lumière
Hier soir, le Festival International de Hammamet a vécu l’un de ses plus grands moments d’émotion avec l’adaptation scénique de Ragouj, signée Abdelhamid Bouchnak. Devant un public conquis, le théâtre s’est transformé en village vivant, en mémoire vibrante d’un peuple, avec une scénographie soignée, un orchestre grandiose dirigé par Racem Damak et des performances d’acteurs saisissantes.
Yasmin Dimassi (Nsima), Fatma Sfar (Mahbouba), Aziz Jebali (Si El Wral), Saber Oueslati (Dinari), Mehdi Mzeh (docteur Hedi), Rym Ayed (Chema), Walid Ayadi (Youssef), Mahmoud Saïdi (Pedro/Bélgacem), Moncef Ajmi (Othmen weld Khlifa), Bahri Rahali (Abbes) et Fatma Saidane (Omi Manoubia) ont livré des performances exceptionnelles, mêlant théâtre, musique live et danse avec une justesse rare.
Le moment le plus bouleversant fut l’hommage rendu à Kafon, ressuscité par l’intelligence artificielle sur écran géant pour interpréter Layamme. Lui qui rêvait de fouler la scène de Hammamet, y était hier depuis le ciel, dans nos cœurs. Le public, ému, a brandi des cœurs manuscrits multicolores et allumé des torches devant le monument d’hommage. Un moment inoubliable.
L’organisation du festival a été à la hauteur : stands soignés, sécurité fluide, ambiance chaleureuse. Merci à Biwai pour son délicieux chocolat de Dubaï, à UBCI et Jouda pour les cadeaux, et à cette pensée délicate du Gat, sans oublier l’éventail Ragouj signé Bakoo.tn, un petit bijou symbolique.
Tounes, quand elle est servie par ses artistes, ses Hommes et son art… elle est tout simplement magique.