J’en ai un peu entendu parler, sans y accorder vraiment d’attention, alors que paradoxalement j’adore la cuisine libanaise et je suis toujours à la recherche de nouvelles adresses. Je « snobe » les adresses qui ne sont pas autour de mon TGM chéri, par paresse surtout, et parfois par manque de temps.

Ayant eu l’occasion un jour de manger avec bonheur un sandwich à la langue de veau de chez Baalbak (oui oui de la langue, la meilleure et la pire chose d’après Esope), je me suis dit que j’allais probablement y atterrir un jour, en profitant d’une escapade dans le coin, faire mes courses et y déjeuner. On a un proverbe qui dit en gros que les choses bien tardent à venir mais arrivent quand même.

Pourquoi n’y ai-je pas été plus tôt hein ? Je vous demande un peu. Déjà au niveau du rayon traiteur, je ne savais plus où donner de la tête, entre les étalages de pâtisseries, de sirops et de confitures en tout genre, tout droit venus du pays du cèdre, sans parler du pain et des espèces de gressins, bref, un quart d’heure à errer hagarde, sans savoir quoi prendre en premier.

Et j’ai fini par atterrir au restaurant en fin de compte ne me promettant de faire une razzia dans le rayon douceur une fois l’estomac calé, je ferai ainsi moins de folies. Que nenni. Vousverrez par la suite.

Après un très bon plat de rognons et d’animelles sautés, accompagné de riz aux cheveux d’ange (je pourrais en manger un quintaltellement c’est délicieux), j’ai pris également un bon petit plat de moujaddara, ce fameux plat avec des lentilles et du riz, le tout en buvant le fameux « labanayran » (commun également aux turcs), qui est une sorte de lait fermenté, légèrement citronné. Bref, j’ai fait bombance. Tout ça souss l’œil bienveillant du serveur, aussi poli et efficace et diligent que le sont les moyen-orientaux en qualité de service et d’accueil.
Pour le budget, et pour les plats prévoyez de 15 DT à 22 DT. Et les portions sont suffisantes.

Pour les gâteaux, j’ai pris un peu de tout avec une préférence pour ce qu’on appelle « mabrouma » à la pistache, beaucoup aimé le « koul w chkor »(littéralement mange et remercie), un peu moins aimé la bassboussa que j’ai trouvé un peu trop sucrée par rapport à notre harissa sucrée. Mais bon, je sais déjà ce que je vais manger lors de ma future visite.

Vous y allez demain hein ? Ne mangez pas tout !

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